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L'industrie devrait croître grâce à la délocalisation à l'étranger (Nearshoring)

Le rapport présente les secteurs industriels qui ont le plus fort potentiel de croissance grâce au Nearshoring dans les 3 à 5 ans.

"Il est important de mentionner que nous n'avons pas explicitement inclus la construction et l'immobilier (parcs industriels) même s'ils sont susceptibles d'être des bénéficiaires majeurs, ainsi que ce qui pourrait être vu dans le transport, l'entreposage, la logistique et une foule de services", indique le rapport.

C'est pourquoi, ajoute le rapport, cette liste ne prétend pas être exhaustive des opportunités potentielles de ce changement de paradigme majeur :

Le document indique que, pour mesurer son ampleur, la période entre 1995 et 2001 a été prise comme référence, lorsque les exportations non pétrolières ont augmenté à un taux annuel composé réel de 12,9 %.

"Nous pensons qu'au cours de cette période, le choc positif de l'entrée en vigueur de l'ALENA s'est reflété plus clairement, étant donné que la concurrence avec la Chine s'est accrue après son entrée dans l'Organisation mondiale du commerce en 2001 (lorsque les délocalisations se sont accélérées)", indique le document.

Il ajoute qu'une période de cinq ans et un taux d'inflation moyen de 2 % par an (conforme à l'objectif de la Fed) ont été retenus pour exprimer les chiffres en termes nominaux.

"Notre base de comparaison est le montant total des exportations non pétrolières de près de 539 milliards de dollars en 2022", indique le rapport.

Bien qu'il s'agisse du scénario de base, le groupe financier ajoute qu'il est important de noter qu'il existe une incertitude considérable quant aux hypothèses, à la dynamique et aux effets possibles de la délocalisation.

"D'autant plus que de plus en plus d'entreprises ont annoncé des investissements, mais avec un horizon temporel incertain quant à la rapidité avec laquelle ils pourraient porter leurs fruits. Cela implique donc un large éventail de résultats possibles et la nécessité d'être très prudent", précise l'information.

Elle ajoute que, sur la base de ce qui précède, elle estime une fourchette comprise entre 84 000 et 300 000 millions de dollars pour la même période de cinq ans, ce qui est également conforme à l'analyse de sensibilité.