Lorsque Enrico Letta, président du Conseil des ministres italien, est arrivé au Mexique avec l'idée de chercher de nouvelles opportunités sur le marché mexicain, il en a trouvé plusieurs dans le secteur de l'énergie.

Deux mois après la visite de M. Letta, une délégation de 18 entreprises italiennes s'est rendue au Mexique pour concrétiser certaines de ces opportunités.

La recherche de pétrole et de gaz dans des endroits "difficiles" est la spécialité des Italiens. "Nous n'avons pas eu la chance d'avoir un Cantarell, nous avons donc dû aller en eaux profondes", a déclaré Paolo Zegna, président du comité technique d'internationalisation de la Confédération de l'industrie italienne (Confindustria).

Alberico Peyron, président de la Chambre de commerce italienne au Mexique (CCIM), a déclaré à la fin de l'année dernière que le Mexique faisait partie des projets des investisseurs italiens.

La compagnie pétrolière italienne Eni est devenue experte en matière d'exploration et de production dans des sites non conventionnels, et autour de son activité se sont développés plusieurs fournisseurs spécialisés, tels que Saipem (conception et construction de pipelines), Bellelli Engineering (conception et équipement d'usines pour la production, le traitement et le raffinage du pétrole), Sicim (pipelines) et Pilosio (structures pour la construction de plates-formes).

Le Mexique n'a pas retenu l'attention de l'Eni, ni celle de ses fournisseurs. Les activités sont concentrées en Afrique et, en Amérique latine, au Brésil, en Équateur et au Venezuela.

L'ouverture du secteur énergétique mexicain a toutefois ouvert un éventail de possibilités aux investisseurs italiens. Par conséquent, certains fournisseurs de services, de produits et d'infrastructures sont attentifs à l'orientation de la réforme énergétique et attendent la publication des lois secondaires pour conclure des accords.

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Zegna a déclaré que les entreprises pourraient arriver seules ou dans le cadre d'une coentreprise avec des sociétés établies dans le pays. Cela dépendra de la question de savoir si les lois secondaires établissent un contenu régional minimum.

La délégation d'industriels italiens comprend 12 entreprises qui fabriquent des technologies de production d'énergie solaire, hydroélectrique et géothermique.

"Nous sommes encouragés par la déclaration du président Enrique Peña Nieto visant à promouvoir les énergies renouvelables", a déclaré M. Zegna.

Le gouvernement fédéral propose que, d'ici à 2024, 35 % de la production d'électricité provienne de sources renouvelables, et les entreprises italiennes sont à la recherche d'opportunités

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Source : MANUFACTURA